Globalement... consommer moins !
Réduire son empreinte carbone nécessite donc fatalement des changements dans la vie quotidienne, qui peuvent parfois représenter de vraies concessions. Ceci dit, ces concessions auront non seulement un avantage écologique, mais aussi souvent économique pour le consommateur. En effet, un levier important de réduction des émissions de GES est de consommer moins de manière générale. Ainsi en fonction des ménages, en réduisant d'une tonne ou deux son empreinte carbone, on peut par la même occasion économiser quelques centaines d'euros voire davantage. Incidemment, une consommation en baisse est peu compatible avec le paradigme économique dominant de recherche de croissance perpétuelle à tout prix. Quoi qu'il en soit, dans la mesure où l'arrêt du recours aux combustibles fossiles est non seulement souhaitable mais aussi inexorable, la possibilité de conserver une croissance économique soutenue à long terme est loin d'être établie. Car malgré les progrès dans l'intensité carbone de l'économie (on émet moins de CO2 par unité de PIB), il n'est pas certain que l'on puisse diviser par trois l'utilisation des combustibles fossiles d'ici 2050 – comme prévu pour respecter la limite des 2°C – tout en conservant le niveau de consommation actuel.
Réduire son empreinte carbone nécessite donc fatalement des changements dans la vie quotidienne, qui peuvent parfois représenter de vraies concessions. Ceci dit, ces concessions auront non seulement un avantage écologique, mais aussi souvent économique pour le consommateur. En effet, un levier important de réduction des émissions de GES est de consommer moins de manière générale. Ainsi en fonction des ménages, en réduisant d'une tonne ou deux son empreinte carbone, on peut par la même occasion économiser quelques centaines d'euros voire davantage. Incidemment, une consommation en baisse est peu compatible avec le paradigme économique dominant de recherche de croissance perpétuelle à tout prix. Quoi qu'il en soit, dans la mesure où l'arrêt du recours aux combustibles fossiles est non seulement souhaitable mais aussi inexorable, la possibilité de conserver une croissance économique soutenue à long terme est loin d'être établie. Car malgré les progrès dans l'intensité carbone de l'économie (on émet moins de CO2 par unité de PIB), il n'est pas certain que l'on puisse diviser par trois l'utilisation des combustibles fossiles d'ici 2050 – comme prévu pour respecter la limite des 2°C – tout en conservant le niveau de consommation actuel.
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